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6 août 2023 7 06 /08 /août /2023 17:47

        Si la domination est bien LE ressort qu’il est nécessaire d’abolir pour libérer les dominants de leurs position haute, les dominés de leur position faible, nous sommes tous.tes, nous être humains, susceptibles de tomber dans la domination, le pouvoir.

Blessures anciennes, vide intérieur, possessions, autre, … Plein de possibilités de glisser, de rentrer en conflit, de dominer, se laisser dominer, d’accumuler, d’être égoïste …

Je crois que chacun d’entre nous perd un peu de son humanité en se laissant faire par les autres, nos blessures, notre éducation,... La violence et l’animalité sont un retour en arrière bien pire que le retour à la bougie dénoncée par le capital, la croissance éternelle. C’est pourtant le retour souhaité par la minorité dominante qui en divisant, oppressant et abrutissant dans le but d’asseoir, sans possibilités d’avancées nouvelles futures, la domination.

 

Parton du postulat que la précarisation sociale, de l’éducation et du travail, mette au ban et divise le peuple humain en entité toujours plus petites, toujours moins solidaires, et donc toujours plus faibles.

La précarisation deviens donc un outil de domination/pouvoir.

La précarité est visible, elle existe

C’est un outil donc quelqu’un.e l’utilise,

C’est un outil dont on vois bien le résultat mais dont on ne vois pas clairement le contour ni la main qui l’use. Il serait trop facile alors de le retirer des mains de son utilisateurice.

L’état ? Les capitalistes ? Les riches ? Certes ils sont tous du pouvoir et jouent la chaise musicale en haute altitude. S’iels sont bien les acteurices de la domination, bien visibles et que à peu près tout le monde le sait, pourquoi sont iels toujours en place ?

Il ne s’agit pas de créer une ènieme polémique conspirationniste, il n’y a pas de conspiration chez les rats, il y a des dominants, des dominés et des indépendants. Les plus stressés sont les dominants, car ils sont dans la peur d’être destitués. Cette peur est bien plus porteuse de force que n’importe quelle autre puisqu’elle permet au rat dominant d’user de toute sa violence sans état d’âme pour garder sa place. Le dominé fini par se dire qu’en en obéissant et en se pliant au règle, il s’en sortira. Le dominé est le responsable de sa domination. Il lui suffirait de s’arrêter pour que le dominant panique et perde son statut. Le rat n’a pas conscience de pouvoir inverser le pouvoir par le nombre, c’est son frein. C’est là que l’humain diffère du rat, par sa conscience du commun, son pouvoir collectif.

Et c’est là que l’outil de précarisation joue son rôle majeur.

Pour hiérarchiser la domination (accessoirement diviser) afin que la requête individuelle ait plus de poids que la requête commune (le bénéfice personnel est plus palpable que le bénéfice commun, qui lui est plus abstrait).

Nous sommes tous responsable de la création et mise en œuvre du patriarcat depuis des temps immémoriaux. C’en est presque devenu inné. Comme de penser que les femmes sont plus sensibles que les hommes et les hommes plus enclin à la rationalité.

Est on conscient de tous.tes penser et agir tanto plus sensiblement tanto plus rationnellement ?

S’il est difficile de détrôner les dominants, c’est que nous sommes tous.tes susceptibles d’être le tyran de demain. Ne sommes nous déjà pas le tyran de quelqu’un à cette heure même, à l’heure d’hier et de demain ?

Mais c’est également la division.

Ni les gilets jaunes, ni les infirmier.es, ni les soulèvements de la terre, ni les (futur.es)retraités, ni les syndicats, ni les anti-fasciste, ni les banlieues… n’ont diminué le rapport de force, n’ont atténué la domination. (Au contraire, les gardiens de la paix sont devenus les forces de l’ordre récemment.)

Pourquoi ?

Chacun se bat pour son pré carré, ses besoin, en tant que (petit) groupe, et donc s’isole de la cause commune, voire même est discrédité par d’autre groupes. C’est là que la domination gagne lorsque les dominés se violentent eux mêmes. Le cercle vicieux s’ auto alimente et la minorité dominante n’a plus qu’à utiliser un media pour attiser la combustion. De même, stigmatiser les violeurs et voleurs c’est détourner le sujet de la domination vers les petites gens. Les riches étant exempt de violences !

 

Alors quoi ? On sait déjà ça ! Comment on se retrouve ? Tous.tes ?

On a essayé les révolution industrielles, des peuples, des syndicats, des militaires, des esclaves… non aucune idéologie ne nous fera être vraiment ensemble.

Sorry

 

Les Changements de mœurs peuvent, peut être, car inconsciemment nous agissons tous pour nous reconnaître dans nos proches.

Le féminisme s’il n’était pas un -isme supplémentaire, et donc par définition séparant certains individus d’autres y arriverait, mais ce n’est pas en tant que mouvement qu’il pourra faire mieux que les autres. D’ailleurs si en langue française le masculin est neutre est une aberration, le féminisme n’est pas égalitariste politique et idéologique non plus que le patriarcat évidemment.

c'est la sémantique qui veut ça j'y suis pour rien, et donner le pouvoir au féministes ne serait t’il pas accepter une nouvelle domination ?

Par contre depuis peu la pensée féministe s’imprègne en nous avec l’actualité, dans nos gestes, notre quotidien, puis par mimétisme dans le quotidien d’autres puis d’autres, car une partie de nous est en accord avec cette pensée dans le fond.

Mais n’es ce pas une pensée bourgeoise?

Pour les adultes oui, les prolos, les migrant.es, les petites mains indispensables au bon fonctionnement d’un pays n’ont pour beaucoup, pas le temps, voire la capacité de prendre-perdre leur temps à ça.

Pour les bourgeois.e (une maison, une voiture, un enfant, le tout à crédit et vous êtes bourgeois.e classe moyenne même si vous ne finissez pas la fin du mois.) également. C’est une pensée qu’il est d’ailleurs important de dire qu’elle sera difficile à transmuter car pour qu’elle deviennent réalité iels devront perdre leur statut. Et personne ne souhaite rien perdre car chacun.e se sent opprimé, au bord de la chute. Iels sont au bord de la chute oui mais de statut social.

Mais pour les jeunes générations de tous les ghetto ruraux, riches, migrants, deviennent acteurices de se changement de meurs. Les parents suivront...ou vieilliront ...

 

Mais ne faut il pas quelque chose en plus? n’es ce pas un peu Bisounours ?

Pour la plupart d’entre nous, il nous faudra nous (auto)éduquer à l’arrêt total de l’usage de la violence , de la domination.

Là aussi un -isme peut nous aider, un -isme qui s’est trompé de sémantique et donc de postulat. Son raisonnement est donc inaboutissable (et n’a d’ailleurs pas aboutis).

L’anarchisme. (Qui divise de part sa mauvaise com confondue avec le chaos.)

L’anarchie sémantiquement c’est « sans pouvoir ». l’humain libre du pouvoir et de la domination. Hors chacun de nous je crois, doit bien être conscient que nos meurs sont suffisamment inscrit dans notre patrimoine pour être devenus casi innés !

A défaut d’être libre du pouvoir, en tout cas pendant un temps incertain, nous pouvons nous en prémunir « détester le pouvoir ».

Misarchie.

Nous pouvons mettre en place une séries de règles pour entraver la domination et le pouvoir. Les rendre inefficaces constitutionnellement et juridiquement. Joindre l’humanisme l’égalitarisme en misarchie et revendiquer pour chaque humain la possibilité d'épanouir librement son humanité, le respect de sa dignité et de ses facultés proprement humaines, en traitant la diversité et l’unité comme de même importance.

on commence?

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